Merci à tous, encadrants comme stagiaires, on espére vous croiser de nouveau dans le coin et ailleurs.
Courage la préparation de votre trip US.
Le récit d'un stage haut en couleur!!!
Merci à tous, encadrants comme stagiaires, on espére vous croiser de nouveau dans le coin et ailleurs.
Courage la préparation de votre trip US.
Le récit d'un stage haut en couleur!!!
La mise en place d'un partenariat entre la FFME et l'ONF (gestionnaire de cette parcelle des calanques) nous a permis de nous retrouver comme à la belle époque, perfo en bandoulière, même pas dissimulé au fond d'un sac.
Impressions bizarres d'abord d'être la de manière "officielle" pour rééquiper des voies que nous avions équipé dans la clandestinité, contre l'avis de beaucoup, en cachette de la FFME qui voulait à l'époque sanctuariser ce secteur, avec juste un bon coup de pouce désintéréssé de Daniel Gorgeons. Merci mec!!
Avec du recul, qu'en penser? ces voies comme leurs voisines sont classes, par la suite de nombreuses ont vu le jour et c'est bien, dans le Devenson les voies cohabitent, quoi de mieux, chacun peut profiter de ce coin magnifique quelque soit sa pratique, son niveau.
Pourquoi un sanctuaire? peut-être parcequ'à cette époque (et cela ne changera pas tout de suite), les équipeurs sont plus prolixes et rapides que les tradistes, le terrain de jeu étant le même c'est un jeu de vases communiquants...Parcequ'il est plus facile de s'acheter un perfo et de la stat que d'apprendre à imaginer une ligne, planter un clou ou poser des coinceurs, parceque certainement aussi les voies équipées sont répétées et pas les voies d'artif ou de mixte, question de motivation.
Dans des secteurs fréquentés depuis aussi longtemp, la cohabitation est une notion subtile, des voies sont historiques et sont surtout classiques, elle méritent plus que d'autres d'exister, c'est le cas de la Kaboulite, la grande arète, la cheminée, le baou et la coryphéne avoir équipé par dessus ou trés proche était justement une question de dosage.
Bon en tout cas les voies sont désormais équipées de beaux rings et pour un temps que j'espére bien plus long que les maudits goujons que nous avions mis à l'époque, nous avons changé quelques détails (un relais plus bas dans la premiére longueur des jeux du cirque, quelques points en plus dans la bouche qui était assez engagée), un petit débroussaillage et voila les voies comme neuves avec même les picots qui cracouillent, les calanques quoi!!!
"Les jeux du cirque" aussitôt répétée par Gilles et Julien
Avant/aprés, Marie-line au collage :
la corde ne ment pas : c'est raiiide.
Gilles tout à fait d'accord : c'est raide...
Un grand merci à Jean-Jacques pour sa bonne volontée.
Cela devient une tradition, chaque année à la même période nos amis de Roc 14 ainsi que de la FSGT viennent à Annot pour apprendre ou se perfectionner en trad et en fissure.
Ils étaient 25 cette année, il est super agréable de voir revenir certains des grimpeurs de l'année dernière désormais complétement autonomes en trad et discutant des voyages qu'ils ont éffectué, val di mello, orco, bientôt le yose...
Pour cette deuxiéme visite, il était vraiment apréciable de pouvoir compter sur les voies ouvertes pour le tradannot de l'année derniére (cave, secteur de la montée) qui font une super mise en jambe.
Tout le monde s'y est mis Antoine, Marie-line, Guigui, lionel pour un stage qui s'est vraiment bien déroulé. Comme l'année derniére nous sommes tous surpris de la rapidité d'apprentissage des sympathiques loustics.
Leur compte rendu
et le trailer (carrément!!!) du film de Marie-line :
le film complet bientôt pour l'ouverture de Cannes!!!
Nous écoutions distraitement flo nous raconter ses histoires d'une grande falaise cachée des regards la haut dans le haut Verdon, puis il a commencé à nous dire que Serge Gousseault y avait fait une tentative, qu'il y était allé et qu'au bout de 6 grandes longueurs il n'etaient pas à la moitiée de la face...la on s'est dit qu'il fallait aller voir.
Ambiance montagne à tous les niveaux, approche, rocher pas facile à lire, froid, brouillard, redescente de nuit...encore une belle bambée à la journée ou chacun a pensé redescendre sans oser le dire aux autres...
le film de Marie-line :
et le topo :
pour une répétition ne pas se fier aux cotations, c'est dur de grimper dans du rocher comme celui-la, les protec à part les quelques spits laissés (10 dans les longueurs sur 350m) ne sont pas bonnes et trés dures à trouver. Il faut aussi beaucoup de temps car il est impossible de grimper vite. La redescente en cas de but est trés compliquée.
Des relativement nouveaux venus dans le rack tradiste, nos amis tchéques (qui rappellons le ne s'autorisent pas les friends et autres artifices métaliques) se protégent classiquement à l'aide de noeuds coincés ont inventé un coinceur en sangle cousue intégralement textile et donc utilisables dans les fameux grés de l'elbsanstein sans se prendre une rafale de kalach'.
http://cs.euroclimbing.com/?p=16362
ces outils s'appellent des friendy, ils existent en 8 tailles ( environ de violet camalot à bleu), munis d'une sangle en dyneema pour les mousquettonner et d'une cordellette afin de les retirer en forçant vers le haut (ne doit pas toujours être facilement accéssible).
Ils ne sont pas aussi passifs que l'on pourrait le croire, en effet les sangles qui le composent sont cousues ensembles comme un cône autour duquel une autre sangle coulisse dans un élastique, ils s'adaptent donc à la largeur de la fissure et génèrent une sorte d'expansion lorsqu'on les sollicitent (sans démultiplication contrairement au friends).
Trés léger, et d'un fonctionnement bien moins aléatoire que les noeuds pour un néophyte, il y a des chances qu'ils séduisent des grimpeurs étrangers visitant les kaisergebirge et soucieux de ne mourir ni pendant la journée ni le soir au bar...sur un malentendu!!!
Pour le moment il semble difficile de les acheter, ils ne sont pas normés hormis la sangle en dyneema de chez singing rock.
C'est la deuxiéme voie que nous avons ouverte pendant notre dernière visite.
Nous voulions principalement rejoindre la grande arche au sommet du pilier sans trop se prendre la tête sur la voie, pour autant c'est chouette, certaines longueurs sont vraiment agréables pour qui aime la fissure, mention particuliére pour la L3, 4 et surtout pour les deux dernières longueurs ouvertes à la hussarde mais avec de bonnes surprises à l'interieur de la fissure, heureusement parce qu'au niveau des protec c'etait pas nickel nickel...
Il y a dans le milieu L7/8 pas mal de végétation mais flo y a passé pas mal de temps en nettoyage.
Vu l'heure trés trés tardive, nous sommes redescendu avec les moyens du bord (une attache et une liaison de 70m), du coup, pour d'éventuels répétiteurs, il faudrait revoir ca, c'est assez facile avec les arbres mais on y voyait plus rien.
le rocher de la corse et ses surprises (la photo n'est pas truquée!!), bloc au sommet de la lunarda
Marie-line dans L3 super joli diédre au sommet du gendarme.
l'objectif de la journée...avec vue mythique et gourmande sur a Taula
Marie-line dans la renfougne horizontale de L4...étrange. N°5 utile (ou une paire de trés grosses...)
Florent dans la suite de cette même longueurs, gain en dénivelé : -1
Les cheminées de sortie avec l'arche en fond, le houx visible dans la cheminée n'y est plus, nous avons eu un léger différent....flo m'a vengé.
La partie végétative du milieu, avec des spits nous aurions peut-être grimpé dans les dalles. Une autre fois...
Enfin!!! comme le montre la corde, il y a un bon coup de cul à donner pour arriver au sommet de l'arche.
le bas de la suite.
et le topo :
L'accés est facile mais sinueux, le mieux est de nous envoyer un mail pour des explications si quelqu'un veut y aller.
Bon que ce soit clair, en ce moment nous ne croulons pas sous le travail alors on se proméne, sous-terre, sur terre, en Italie, Corse, un peu de montagne, pas de quoi se plaindre même si on le mérite bien aprés un été sous le signe de la frénésie.
Le nombre de nos escapades verticales est inversement proportionnel à l'organisation de celles-ci (cela signifie que c'est un beau bordel!!) mais Florent baghioni nous a rejoint alors plus nombreux forcement on est...plus ambitieux!!!
Notre nouveau jeu c'est de partir à la journée n'importe ou mais à la journée.
Alors comme on a pas le temps, on fait pas de dépot de matos, on va pas voir le chemin c'est trop long, quand c'est du bon maquis qui pique on fait le sentier avec les sacs de hissage sur le dos, aprés une fois au pied de la face on choisit ou on attaque (ha oui parceque ca non plus on le fait pas avant parcequ'on a pas de photos...) , comme on sait pas trop on prend plein de coinceurs et pas trop de spits ni de goujons et un seul accu parceque c'est lourd (et parcequ'à chaque fois qu'on le prend on s'en sert pas, patatipatata...)
Aprés, comme souvent la ligne la plus classe à ouvrir est la plus longue ben tant pis on attaque au plus joli mais comme le plus joli est aussi la ou c'est le plus dur et que comme la ou c'est le plus dur c'est le plus dur à protéger (oui parceque comme on fait du trad à Annot et qu'on fait chier tout le monde avec les spits, on peut pas en mettre trop sinon ca nous décrédibilise genre tu vois le truc ouai...) bon bref, on sort tard.
Si on avait à manger et à boire et des fringues on pourrait dormir au sommet mais comme on a qu'une lampe pour 3, le mieux est encore de descendre vite parcequ'équiper des rappels de nuit c'est un peu chiant, comme de refaire les 3h de marche pour rentrer à la voiture...
Alors bien entendu le lendemain on est un peu fracassé alors on va faire une classique tranquille...
- "mais putain, juste un peu plus a droite, elle a été faite cette fistrouille??"
mais les journées de repos c'est chiant alors le lendemain...... on y va!
L'impressionante sortie de "l'oeil du Maure"
Nous avons ouvert 3 voies, la premiére c'est "les fils de la puta rossa" que nous avons repéré en faisant "mimi" la voie d'Antoine Barbier et Eric Biancarelli sur la punta rossa.
Nous voulions mettre un minimum de spit et avons donc suivi autant que possible les lignes de fissures en lorgnant sur le fantastique diédre vert fluo au centre de la face, une jolie trav nous a permis de le rejoindre, sacré coup de bol. La voie mérite vraiment d'etre répétée, elle est facile à protéger le rocher dément et super bien nettoyé hormis 2m dans la fin de l'avant derniére longueur. (topo à la suite)
départ de la deuxiéme longueur, tafoni bien raides 6b+
Marie-line dans sortie de la longueur en 7b
la fameuse trav vers le diédre, bien gazeux..
photo d'éric (merci!!!)
Flo se gave dans Le diédre fluo : 7a à main/poing
La vague salvatrice, sinon, ce serait pas 7a!!
L'avant derniére longuer bien pure 6c taquin.
c'est raiiiide
rasta en vacances à l'auberge
la traversée vers le diédre, 6c tout en équilibre rigolot
la premiére longueur 6a+ de chauffe et de réglage pour le tirage du maudit sac de hissage...
le petit "coup de cul" à donner à la fin du diédre
L7 6C
le topo (les X en bleu sont les spit)
les autres voies dans un suivant article...merci la corse!
Nous sommes allé faire la fameuse fissure de la Gordolasque, du bas ca fait assez peur mais finalement c'est une belle surprise, ca grimpe bien, pas tant violent que ca, le rocher est magnifique et dépaysant, ca protége facilement.
Un vrai bonheur de ne pas voir trainer de spit dans ce genre de ligne.
Merci à Axel Franco de nous avoir donné envie d'y aller. (je ne sais pas si c'est lui qui a changé les relais mais c'est bien bravo)
Nous revoilà aprés une violente saison estivale, c'est l'envie de grimper qui domine aprés avoir passé 4 mois à patauger dans nos canyons, malgré tout, cette ligne devait absolument être équipée, c'est chose faite.
Même si d'habitude ce n'est pas trop mon "trip" (contrairement à Marie-line), c'est la plus belle collo que j'ai jamais eu l'occas d'équiper (y compris à kalymnos). Nous l'avons ouverte du bas d'ou l'utilisation de ces artifices de menuisier pour économiser nos petits bras pendant le perçage!!! Nous esperons que Roly' et OVi' ne nous en voudront pas pour la faute de goût éthique...
Enfin le topo clair de tous les secteurs, disponible au bar du commerce et à "la dégaine" magasin d'escalade d'annot.